Un professeur d’université a réalisé une enquête en ligne dans laquelle il a demandé aux participants de distinguer des œuvres humaines et des œuvres générées par IA.
Et si les machines devenaient les prochains artistes ? En 2018, la célèbre maison de vente Christie’s, vendait La Baronne de Belamy 432 000 dollars. La particularité de ce tableau, il a été créé grâce à une IA par le collectif Obvious. Harsha Gangadharbatla, professeur agrégé en publicité et conception des médias, s’est demandé ce que cette vente pouvait nous enseigner sur la façon dont le public percevait l’art au temps du numérique, avec le développement de l’IA.
Ce professeur à l’Université du Colorado à Boulder a mis en place une enquête en ligne. Il demandait aux personnes interrogées de faire la distinction entre des œuvres générées par IA et celles créées par des artistes humains.
De plus en plus de difficulté à différencier oeuvres humaines et oeuvres des IA
211 sujets, entre 20 et 89 ans, recrutés sur Amazon ont répondu à l’enquête. Ils devaient trouver quelles étaient les productions humaines de Tom Bailey et Steve Johnson, et celles créées par IA parmi sept œuvres, cinq figuratives et deux abstraites. Les figuratives ressemblaient à des paysages anodins d’inspiration impressionniste. La peinture abstraite faite par machine était floue, aux teintes pastel avec une composition humaine était géométrique avec des rouges et des bleus fortement constrastés.
Les résultats ont montré qu’une majorité n’avait pas su distinguer l’une des cinq œuvres issues d’une IA. 75% à 85% se sont trompés sur les quatre autres. Les répondants avaient plus de facilité à deviner les œuvres abstraites créées par IA. Le chercheur craint que l’impact de l’IA sur l’art soit très important, au point qu’on ne soit à terme plus du tout capable de différencier les œuvres humaines des œuvres créées par machine.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.