Artmyn, une société suisse, a conçu un immense scanner 5D qui permet de connaître les moindres détails d’une œuvre.
Le monde de l’art est en pleine transformation avec l’essor des nouvelles technologies. La création est bien sûr touchée, mais aussi l’authentification d’œuvres plus anciennes. Fluorescence, ultraviolet, infrarouge, scanner… Ces technologies d’imagerie servent notamment à identifier les origines d’une œuvre, la technique de l’artiste, les restaurations antérieures, ou encore les sous-couches.
Ces technologies sont utilisées partout dans le monde, notamment en France. En Seine-Saint-Denis se trouve un immense scanner de numérisation 5D conçu par la société suisse Artmyn.
Mettre à nu les secrets des œuvres
Les clients d’Artmyn sont des musées, des marchands d’art, ou encore des particuliers. Ils apportent leurs œuvres d’art dans le but de produire un jumeau numérique ou encore des vidéos immersives, qui permettent de visualiser la toile sous tous ses angles et toutes ses lumières.
Cet immense scanner est aussi un outil unique pour traquer les faussaires. Il permet de vérifier si une œuvre est authentique ou non. La numérisation 5D permet de dégager “l’ADN de l’œuvre”, mais aussi son état de conservation. La sécurisation des données de l’œuvre numérisée se fait via une empreinte digitale numérique, ce qui rend l’original impossible à falsifier.
Le scanner conçu par Artmyn est une sorte de dôme équipé de leds. Il photographie l’œuvre centimètre carré par centimètre carré. Cette technologie prend des milliers de clichés, les numérise, puis les assemble grâce à un algorithme. Les œuvres seront scannées en ultra haute définition, plus d’1,5 milliards de pixels. Grâce à ce scanner, il sera possible de découvrir si la toile cache des dessins préparatoires, des repeints, des œuvres cachées et même des signatures jusqu’ici invisibles à l’œil nu.