Le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg s’est lancé dans les NFTs. Il a récolté 440 000 dollars en mettant aux enchères certaines œuvres sous forme de NFT.
Les NFTs gagnent le marché de l’art. Après avoir vendu certaines œuvres numériques pour plusieurs millions d’euros, c’est un grand musée russe qui se convertit aux NFTs. Le musée russe de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg a annoncé la mise en vente de plusieurs de ces tokens. Cette vente publique a débuté le 31 août et s’est fini le 7 septembre dernier.
Le musée de Saint-Pétersbourg est le plus grand musée du monde en termes d’objets exposés. Fondé en 1764, il contient plus de 60 000 pièces dans près de 1000 salles. Près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves.
Ces “jetons non fongibles” agissent comme un certificat d’authenticité de l’œuvre, ils sont en théorie inviolables. Le musée s’est associé à la plateforme Binance NFT qui rassemble les artistes et les collectionneurs pour leur permettre de créer et d’échanger les NFTs les plus demandés.
L’Ermitage a proposé plusieurs œuvres à la vente. Parmi elles, la Madone Litta de Léonard de Vinci (1490), la Judith de Giorgione (1504), les Lilas de Van Gogh (1889), ou encore le Coin de jardin à Montgeron (1876) et la Composition VI de Vassili Kandinsky (1913).
Chaque œuvre avait une offre de départ de 10 000 BUSD, une cryptomonnaie qui suit le cours du dollar américain. C’est la Madone Litta qui a reçu l’enchère la plus élevée, à 150 500 BUSD. L’Hermitage a récolté plus de 440 000 dollars avec cette vente aux enchères.
Deux NFTs de chaque œuvre ont été produits. Un exemple restera au musée, aux côtés de l’œuvre originale. Les acquéreurs reçoivent un tableau unique, mais également une vidéo dans laquelle Mikhaïl Piotrovsky, le directeur du musée, présente son processus de certification en le dédicaçant avec un horodatage précis.