NVIDIA inaugure Cambridge-1, un supercalculateur dédié à la recherche médicale

Nvidia vient d’inaugurer Cambridge-1, le supercalculateur le plus puissant du Royaume-Uni. Il sera dédié à la recherche médicale : recherche de traitements, analyses génomique, etc.

Le 7 juillet dernier, Nvidia, spécialiste en calcul informatique et intelligence artificielle, a dévoilé à Harlow en Angleterre le Cambridge-1. Inauguré ce 15 juillet, il s’agit du supercalculateur le plus puissant du Royaume-Uni, et le troisième plus puissant à l’échelle européenne. Il est dédié à la recherche dans le domaine de la santé. La puissance de calcul de Cambridge-1 sera principalement mise à profit dans le cadre de la biologie moléculaire appliquée à la médecine. Cette discipline est très laborieuse, qui prend énormément de temps aux chercheurs. 

Un supercalculateur extrêmement puissant 

Nvidia a investi pas moins de 100 millions de dollars dans le projet Cambridge-1. Sa construction a été annoncée en octobre 2020. Malgré la pandémie de Covid-19, le système a été construit en seulement vingt semaines. Nvidia a eu recours à certaines technologies comme de la modélisation informatique sophistiquée, ou encore des robots mobiles télécommandées. L’une des particularités du supercalculateur, c’est qu’il fonctionne exclusivement grâce aux énergies renouvelables

Ce supercalculateur devrait offrir une puissance de calcul de 400 pétaflops de performance IA et de 8 pétaflops de performances LINPACK (une bibliothèque de code qui permet une résolution d’équations linéaires). Pour les non-initités, un pétaflop est égal à un million de milliards d’opérations de calculs en une seconde. Pour atteindre de telles performances, Cambridge-1 s’appuie sur 80 NVIDIA DGX A100. Il s’agit d’un couple composé d’une unité de traitement de données, un DPU BlueField2 et d’un GPU NVIDIA A100, un processeur graphique. 

Cinq projets en cours pour ce supercalculateur

L’inauguration de ce supercalculateur est accompagnée du lancement de cinq projets. GSK et AstraZeneca vont l’utiliser pour accélérer la découverte de médicaments. AstraZeneca travaillera également sur l’utilisation de l’IA pour analyser des images numérisées, par exemple des coupes de tissus humains. Le King’s College et le NHS Foundation Trust apprendront à l’IA à générer des images synthétiques du cerveau, à partir de données issues d’IRM. Le but étant de mieux comprendre et diagnostiquer les maladies cérébrales. Enfin Oxford Nanopore Technologies utilisera Cambridge-1 pour accélérer ses algorithmes d’analyse génomique et améliorer leur qualité.


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