Peut-être qu’un jour les humains pourront vivre sur Mars. Mais pour espérer ne pas être confiné dans des habitats pressurisés et isolés, il faudrait que l’atmosphère soit stable. Pour cela, des scientifiques proposent de relancer le champ magnétique de la planète rouge.
La planète Mars semble être la prochaine destination des humains dans le cadre de la conquête spatiale. Ainsi, certains prévoient de bâtir des colonies sur la Planète Rouge pour pouvoir accueillir ceux qui voudraient faire le voyage. Mais pour le moment, la seule solution pour pouvoir habiter sur Mars est de s’installer dans des habitats pressurisés et isolés de l’environnement martien.
Récemment, des scientifiques issus d’un grand nombre d’universités et d’organisations, dont le scientifique en chef de la NASA, James Lauer Green, ont proposés une solution pour rendre Mars plus viable. Les conditions atmosphériques qui sont mortelles pour le moment, peuvent être limitées en relançant le champ magnétique de la planète. Ce dernier est en effet extrêmement faible comparé à celui de la Terre.
Comment arriver à réactiver le champ magnétique martien ?
Créer un champ magnétique planétaire nécessite de disposer d’un intense flux de particules chargées (charge électrique), soit à l’intérieur de la planète, soit autour de la planète.
Les scientifiques ont suggéré quelques moyens d’y parvenir : le redémarrage et la circulation du noyau de fer à l’intérieur de la planète Mars. Des solénoïdes (bobines cylindriques) pourraient être disposés en orbite autour. Enfin, un anneau de plasma pourrait être créé autour de la planète et rempli de particules chargées avec un courant artificiel.
Parmi ces options, les chercheurs ont conclu que le rallumage du noyau restait presque impossible à réaliser. La création d’un anneau de plasma avec le matériau des lunes de la planète, quant à elle, ne risque pas de dégrader les satellites de Mars.
Recréer un champ magnétique sur Mars nécessiterait évidemment de grandes quantités de ressources. La puissance minimale exigée serait d’environ 10¹⁷ joules, ce qui représente la consommation totale en énergie de tous les humains sur Terre en 2020. Cela signifie donc qu’il serait nécessaire d’utiliser des réacteurs nucléaires.