Véhicule du futur rapide et écologique : la navette aérienne imaginée par Supraways attire déjà les grandes villes étrangères. Ses concepteurs veulent d’abord l’implanter là où elle est née, à Lyon. Les véhicules aériens sont sur le point de se concrétiser dans le Rhône. Supraways y travaille depuis six ans. L’entreprise lyonnaise développe une navette autonome de 7 à 9 places, à propulsion électrique. Elle sera portée par une infrastructure aérienne qui enjambe l’espace public. L’énergie électrique est non polluante, le véhicule s’autoguide, il n’y a donc pas besoin de conducteur. Les rails restent toujours propres, protégés des feuilles mortes, des déchets car ils sont situés en hauteur.
Les navettes transportent du fret en heures creuses
Un système de transport à la demande, rapide (50 km/h en urbain, 100 km/h en interurbain) et fiable. Claude Escala, président et fondateur de Supraways, met en avant les coûts réduits d’un tel projet. En heures creuses, un mode de transport en commun revient cher, en énergie et en personnel. Supraways a trouvé la parade : « Les cabines tourneront toujours en heures creuses, mais pour transporter du fret. » Un moyen d’exploiter au mieux les heures où il y a peu de passagers.
Des zones congestionnées ou abandonnées
Reste à savoir où implanter ce rail perché à 6 m de hauteur. En France, 7 000 km de voies ferrées désaffectées, des zones industrielles, pourraient accueillir ces infrastructures. La navette est conçue pour s’intégrer dans un espace urbain et même le long des autoroutes. Supraways intéresse beaucoup à l’étranger. Les deux tiers du monde ont besoin d’un système de transport rapide et accessible financièrement. L’entreprise veut néanmoins s’implanter en France. Le financement que la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de leur accorder sera le déclencheur.
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