Voici Reskin, une « peau artificielle » destinée au metaverse

Facebook est récemment devenu Meta dans le but de développer des technologies de réalité virtuelle et augmentée. L’un de ses premiers projets est une collaboration avec l’université Carnegie Mellon pour développer une peau électronique sensible au toucher.

 

ReSkin, c’est une « peau » capable de ressentir son environnement par le toucher.  Elle est développée par des chercheurs de Meta et de l’université Carnegie Mellon. C’est est un grand projet pour la recherche, dans un domaine encore moins exploré que la vidéo ou le son.

Concrètement, cette peau se compose d’une couche d’élastomère déformable et des particules magnétiques. Ce mécanisme fait entre deux et trois millimètres d’épaisseur et tient sur la surface d’une pièce de monnaie. Des particules magnétiques sont intégrées dans la « peau », et lorsqu’elle touche un objet ou le saisit, le signal magnétique émis change. L’intelligence artificielle peut alors envoyer un « retour » au dispositif sur lequel est fixée la peau. 

 

Une technologie open source

 

Une des difficultés est qu’il peut y avoir de petites variations entre les capteurs utilisés, “étant donné que l’élastomère est relativement mou”. Cependant, les chercheurs comptent sur la multitude des données recueillies par tous les chercheurs qui travaillent sur le sujet pour créer un modèle général.

Lors des tests, cette technologie a par exemple permis à une pince robotique de saisir avec délicatesse une myrtille, un fruit pourtant très fragile. Les chercheurs affirment que les données transmises peuvent couvrir un grand nombre de manipulations, comme le fait de jeter quelque chose, ou encore l’attraper, le faire glisser. 

Meta et l’université de Carnegie Mellon ont d’ailleurs décidé de laisser en open source le fruit de leurs recherches : le design, le code, la documentation, les modèles. Tout sera accessible librement, pour permettre aux recherches d’avancer plus rapidement et efficacement.


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