L’association française Coral Guardian, créée en 2012, restaure les systèmes coralliens en sollicitant les populations locales. Elle permet également à tout le monde de participer en adoptant un corail.
Les coraux sont des animaux qui vivent en symbiose avec une algue appelée la zooxanthelle. Ils protègent 25% de la biodiversité marine. Plus 2 degrés de réchauffement climatique, voilà la limite à ne pas dépasser sous menace de condamner tous les récifs coralliens de la planète.
L’association française Coral Guardian œuvre pour la préservation de ces récifs coralliens. Elle a été lancée en 2012 par le Français Martin Colognoli. Ce dernier avait alors observé que les conditions d’élevage des poissons tropicaux en Indonésie provoquaient un effet néfaste sur les écosystèmes coralliens. Avec son équipe, il a trouvé des solutions, plus précisément des structures en cordes, béton, pierres naturelles, qui permettent de soigner les coraux avant de les replacer sur le fond marin. Pour financer ce projet, l’organisation a lancé l’opération « adopte un corail ». L’idée est de donner la possibilité à chacun d’adopter un corail de la mer de Flores (autour de l’île d’Hatamin en Indonésie) ou de la mer Méditerranée, et de participer concrètement à la restauration et la conservation des océans.
Dans sa quête de protection de la zone indo-pacifique, lieu où se trouve le projet pilote, l’association travaille avec la fondation WES et avec le Ministère des Affaires Maritimes et de la Pêche.
47 000 coraux transplantés
Au-delà des actions de sauvetage, Martin Colognoli mise avant tout sur la sensibilisation des populations locales, comme il l’a expliqué chez nos confrères du Petit Journal. « Il y a un travail d’information permanent à faire pour les touristes qui touchent les coraux et les bateaux. En prenant conscience de l’importance des récifs, les populations locales deviennent les premiers acteurs de leur protection. »
Depuis le début de l’opération en 2015, plus de 2,5 millions de personnes ont participé à des programmes de sensibilisation. Certains ont même effectué des actions permettant d’obtenir des premiers résultats probants. En effet, 47 000 coraux ont déjà été transplantés. Ainsi, cinq fois plus d’espèces de poissons ont fait leur retour dans les fonds marins en quatre ans.
Fin 2020, Coral Guardian s’est également lancé dans la restauration des écosystèmes coralliens en Espagne, à Punta de la Mona, via son projet baptisé Deep CORE (Deep Coral Restoration) en collaboration avec l’équipe de l’association locale Coral Soul.
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