Découvrez comment la petite commune de Bernwiller, en Alsace, a su se tourner vers une énergie renouvelable et locale, le miscanthus, pour chauffer ses bâtiments publics et environ 70 logements. Une solution économique et écologique qui permet à la commune de maîtriser son budget et de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Bernwiller, une petite commune de 1 200 habitants en Alsace, s’est tournée depuis 15 ans vers une source d’énergie renouvelable et locale : le miscanthus. Cette plante ressemblant à du roseau est cultivée sur 27 hectares par une douzaine d’agriculteurs locaux. Vendue à 110 euros la tonne, elle sert à alimenter la chaudière de la ville en biocombustible, remplaçant les plaquettes de bois et autres énergies fossiles. Le miscanthus offre une solution économique et écologique pour chauffer les bâtiments publics et environ 70 logements de la ville. Elle permet également à la commune de maîtriser son budget puisqu’elle est plantée et stockée sur ses propres terres, sans être indexée sur les prix des énergies comme les énergies fossiles. La plante est également appréciée pour son faible coût d’entretien : aucun intrant chimique, ni désherbage ni engrais n’est nécessaire, et la plante repousse chaque année sans demander d’entretien.
Une solution économique et écologique pour les petites communes
L’utilisation du miscanthus à Bernwiller n’est pas nouvelle. Elle a été initiée dans les années 90 pour ses propriétés assainissantes, réduisant les niveaux de nitrates de l’eau. L’idée de l’utiliser comme biocombustible a émergé il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, elle est devenue une source d’énergie importante pour la commune. Les habitants y sont également raccordés à un tarif très compétitif de 0,077 centimes le kilowatt, une somme bien inférieure à celles proposées pour l’électricité, le fioul ou le gaz.
Le miscanthus est une excellente initiative pour les petites communes qui cherchent à s’affranchir des énergies fossiles, tout en maîtrisant leur budget et en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, la plante permet de diminuer l’empreinte carbone liée au transport des énergies fossiles, mais aussi d’éviter la destruction de forêts pour la production de bois de chauffage. Cette initiative écologique et économique peut être une solution idéale pour les communes cherchant à réduire leur empreinte carbone tout en proposant une alternative locale à leurs habitants.
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