La mairie de Séoul a installé dix abribus « intelligents » aux arrêts les plus fréquentés de Seongdong-gu, situé à l’est de la capitale sud-coréenne. L’objectif de ceux-ci : éradiquer “96 à 99 % des particules virales.”
La crise du coronavirus oblige chacun à évoluer, notamment le secteur des transports. La Corée du Sud, en pointe contre l’épidémie, poursuit ses efforts dans la lutte contre le Covid-19. Dernier exemple en date, la mairie de Séoul a installé des abribus hi-tech capables d’exclure les passagers potentiellement infectés par le virus.
Des rayons ultraviolets pour éradiquer les particules virales
Ces abribus filtrent ainsi les passagers grâce à une caméra thermique. Au delà de 37,5°, l’accès leur est refusé. A l’intérieur, des rayons ultraviolets sont supposés éradiquer “96 à 99 % des particules virales” présentes dans l’air, dont le Covid-19. En plus du dispositif lié au Covid-19, les passagers ont un accès libre au wifi. Ils peuvent aussi recharger leurs portables et suivre sur un écran la progression du bus qu’ils attendent. L’ensemble des équipements est auto-alimenté à l’aide d’un panneau solaire situé sur le toit. Chacun de ces abribus coûte quelque 100 millions de wons (71.000 euros). Soutenu par la multinationale LG Electronics, ce projet a été sélectionné dans le cadre du concours « Smart City Challenge » lancé par le ministère sud-coréen du Territoire, des Infrastructures et des Transports.
L’efficacité des ultraviolets ne fait pourtant pas consensus dans la communauté scientifique. Cette technique est toutefois aussi utilisée à Nice. Un robot de décontamination à UV de la société danoise UVD Robots décontamine les zones publiques du terminal 2 de l’aéroport Nice-Côte d’Azur.
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