Ce qu’il faut retenir de la conférence Neuralink d’Elon Musk

Neuralink, la startup d’Elon Musk spécialisée dans les neurosciences, vient de dévoiler une nouvelle version de son implant permettant d’établir une connexion entre les cerveaux et les machines. Le but ? Augmenter l’humain, « préserver et améliorer » son cerveau. ?  Un machine a coudre le cerveau ?  Cette nouvelle interface est une puce circulaire de 23 mm par 8mm. Constituée de centaines de minuscules fils d’électrode, elle s’intègre directement dans le tissu des cellules cérébrales. Lors de la démo, Elon Musk a présenté « Gertrude », le premier porc équipé d’un implant Neuralink. L’occasion de voir le dispositif en action. ? Pour implanter la puce, Neuralink a prévu un dispositif unique. Une opération d’une heure, sans anesthésie générale. De minuscules “fils”, environ un tiers d’un cheveu humain fin, sont cousus dans le cerveau. Comment ? Par un robot chirurgien dédié ressemblant à une “machine à coudre”. Un futur prometteur et risqué ✅  Elon Musk est convaincu « qu’à long terme, il sera possible de restaurer le mouvement de tout le corps de quelqu’un ». Ou encore, mieux gérer des problèmes plus courants tels que l’insomnie, la perte d’audition, de mémoire, l’addiction, la dépression. « Tous ces problèmes peuvent être résolus avec un lien neuronal implantable » selon lui. Avant d’aller plus loin en répondant à un internaute que « la mémoire pourrait être téléchargée et restaurée ». La FDA (Food and Drugs Administration) a donné son autorisation à Neuralink de poursuite des tests sur l’homme, mais les questions demeurent. ☢️ Récemment un rapport publié par la société de conseil stratégique pour l’Armée américaine RAND Corporation, alertait sur les risques potentiels des appareils neurotechnologiques. Notamment, sur leur capacité future à pouvoir prendre le contrôle de notre mémoire ou de nos émotions. Et on peut aussi  craindre des tentatives de piratage dans le cadre d’attaque militaire. Comme le rapporte Presse-Citron, l’année dernière, un chercheur spécialisé en neuroscience avait indiqué que si ces appareils de lecture cérébrale ont la capacité de lire le contenu de nos pensées, alors les gouvernements seraient tentés de les utiliser lors d’interrogatoires ou d’enquêtes. ??‍? Le but de la démonstration était avant tout de recruter des nouveaux talents (aucune expérience en neurosciences requise) et passer ainsi de 100 à plus de 10 000 employés. Ce qui témoigne des importantes potentialités de ce domaine technologique dans le futur.


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