Les “soldats augmentés” du futur ne seront pas des “Spiderman” selon la ministre française des Armées Florence Parly.
Y aura-t-il bientôt des soldats façon Terminator dans les rangs de l’armée française ? Début décembre, le Comité d’éthique de la défense a donné son avis consultatif sur la question des “soldats augmentés”. Il a expliqué que l’augmentation des capacités militaires doit rester “réversible” et que le soldat concerné doit pouvoir “donner son consentement préalable”.
La ministre des Armées, Florence Parly, s’est exprimée également suite à la publication de cet avis. Lors du Forum Innovation Défense du 4 décembre, elle a déclaré “oui à l’armure d’Iron Man et non à l’augmentation et à la mutation génétique de Spiderman”. L’idée n’est pas d’implanter une puce sous la peau, mais dans l’uniforme du soldat, pour ne pas compromettre sa santé ou sa sécurité. Comme l’explique la ministre dans son discours “Ethique et soldat augmenté” : “nous recherchons toujours des alternatives aux transformations invasives, c’est-à-dire des augmentations qui ne franchissent pas la barrière corporelle”.
Le nouveau défi de l’armée
Cette volonté de faire appel à des “soldats augmentés” n’est pas nouvelle. Dès 2016, l’agence publique américaine DARPA avait expérimenté un implant qui permettait au cerveau de communiquer directement avec des ordinateurs. L’idée n’était pas d’augmenter les capacités des soldats, mais de permettre à ceux qui avaient été blessés au combat de retrouver des sensations auditives ou visuelles.
En France, l’Agence de l’Innovation de Défense (AID) française met actuellement au point plusieurs projets. Parmi eux, une ceinture équipée de vibreurs pour permettre à deux soldats de communiquer à distance lorsqu’ils progressent dans l’obscurité, ou encore des radars qui permettraient de distinguer une présence à travers un mur.
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